Communiqué de presse

La CGSP fera grève le 27 février : réaction de Daniel Bacquelaine

Le Ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine, considère que l’appel de la CGSP à faire grève le mardi 27 février pour dénoncer les plans du gouvernement autour des métiers lourds est une fois encore purement politique.

On ne peut en effet expliquer autrement le fait que le syndicat socialiste s’oppose à une réforme qui va reconnaître la pénibilité de certains métiers et qui, grâce à cette reconnaissance, va accorder aux travailleurs concernés des droits complémentaires de pension. L’avant-projet de loi prévoit en effet que la reconnaissance de pénibilité permettra un départ anticipé à la retraite et l’octroi d’un montant de pension plus élevé.

Contrairement à ce que le syndicat socialiste veut faire croire :

  • la réforme ne vise pas à faire des économies. Au contraire, l’octroi de modalités plus favorables dans la réglementation des pensions, liées à une reconnaissance de pénibilité, engendre un coût. 
  • le Gouvernement examinera avec les partenaires sociaux dans quelle mesure la reconnaissance de pénibilité octroyée aux fonctionnaires sera étendue aux collègues contractuels exerçant la même fonction.
  • la réforme n’aura aucun impact sur les périodes assimilées qui resteront prises en compte comme c’est le cas actuellement.

Depuis le début de la législature, le syndicat socialiste réclame d’ailleurs cette réforme qui vise à atténuer, pour les travailleurs dont le métier est reconnu pénible, l’impact du relèvement de l’âge de la retraite. Alors que le projet est sur le point d’être approuvé en première lecture par le Conseil des Ministres, le syndicat socialiste fait volte-face et s’oppose maintenant à la réforme. Comment le comprendre si ce n’est pour des raisons politiques ?

Il faut également souligner que l’avant-projet de loi doit encore être soumis à la concertation sociale. Les textes ne sont donc pas définitifs. Le Ministre des Pensions appelle par conséquent le syndicat socialiste à discuter des textes là où la concertation sociale doit avoir lieu (Comité A et Comité de gestion du Service fédéral des Pensions) et non dans la rue ou en bloquant l’activité économique du pays.

Le Ministre BACQUELAINE : « Le Gouvernement propose une réforme qui va reconnaître la pénibilité de certaines fonctions et qui, par cette reconnaissance, va accorder des droits nouveaux en matière de pension. Comment comprendre les menaces de grève de la FGTB autrement que pour des raisons politiques ? J’appelle la FGTB à se concentrer plutôt sur ce qui devrait l’animer, à savoir la défense des intérêts des travailleurs.  Je l’appelle également à s’exprimer dans les lieux prévus pour la concertation sociale et non dans la rue ou en bloquant l’activité économique du pays. »