Communiqué de presse

Le rapport annuel 2017 du Comité d’étude sur le vieillissement confirme l’effet bénéfique de la réforme des pensions sur la réduction du coût budgétaire du vieillissement

Ce mercredi 12 juillet, le Comité d’étude sur le vieillissement a présenté son rapport annuel visant à analyser les conséquences à long terme du vieillissement de la population.

Le Comité d’étude sur le vieillissement confirme aujourd’hui l’effet bénéfique de la réforme des pensions sur la réduction du coût budgétaire du vieillissement.

En comparaison au rapport de 2016, le rapport de 2017 intègre la réforme de la prise en compte des périodes d’études dans le calcul de la pension qui permet une réduction supplémentaire du coût du vieillissement de 0.1%.

Le rapport de 2017 confirme par ailleurs que le risque de pauvreté des personnes âgées se réduit, atteignant un niveau proche de celui de la population totale. Cette tendance se poursuivra jusqu’en 2060. 

Le relèvement des minima et de la GRAPA expliquent en grande partie cette réduction du risque de pauvreté. Depuis 2015, la pension d’un isolé avec une carrière complète dans le régime des salariés dépasse le seuil de pauvreté. Compte tenu de l’alignement sur la pension minimum des travailleurs salariés à partir d’août 2016, la pension minimum d’un travailleur indépendant dépasse désormais également ce seuil. Une autre raison est le taux accru des femmes au marché du travail : leur carrière s’allonge, ce qui fait diminuer le nombre de petites pensions.

Le Ministre des Pensions, Daniel BACQUELAINE :

« Les conclusions du Comité d’étude sur le vieillissement, qui confirme que le risque de pauvreté des retraités a diminué et que cette tendance se poursuivra jusqu’en 2060, ne peuvent que me réjouir.  L’objectif du Gouvernement de porter progressivement les prestations minimales de sécurité sociale et d’aide sociale au-delà du seuil de pauvreté européen est en bonne voie de réalisation. La réforme des pensions permet de réduire le coût de vieillissement à terme. »